RELIGION

_{Ses homélies si prégnantes, ses douces exhortations, ses qualités infuses vivront. La voix du Curé Doyen Wojciechiech Mach, Père Adalbert, ne s’est pas éteinte. Elle continuera de résonner au-delà du Fium’Orbu, son écho, comme gage d’espérance donné au monde. Combien la nouvelle de son rappel à Dieu emplit des milliers de fidèles d’une grande affliction. Pour se transformer en force. Cet Abbé charismatique aurait aimé et voulu qu’il en fût ainsi. En ces circonstances, surgit toujours le souvenir de doux moments. En août dernier, depuis son autel de la paroisse Saint Michel, il m’avait prié de m’avancer alors que j’allais m’éclipser faute d’être à l’heure à la messe. Quelques instants après, comme un don du ciel, j’eus l’honneur de proclamer une Lecture du Livre de l’Exode devant l’ambon, en présence de ce prêtre, si concentré. Par l’intercession de ce Ministre de Dieu, l’Amour divin abonda dans la nef. La lumière circulait dans les âmes. Je sais gré au Père d’avoir créé les conditions de cette communion de grâce. Mon émotion était à son comble. La reconnaissance me fait le devoir de nommer aussi le Diacre Jean Ponteri qui avait eu l’humilité de me saluer. Ces deux personnalités apostoliques avaient eu à célébrer les obsèques de mon père. Je me rappelle l’oraison du Curé, les mots justes, et l’acuité de la clairvoyance à son endroit, et le calme, et l’empathie, la subtilité spirituelle. Voici les faits tels que je les ai vécus, dans cette paroisse au charme suranné, « qui mousse de rayons, où le soleil luit  » comme dit Arthur Rimbaud. Estimons-nous heureux d’avoir connu le prêtre ADALBERT. Rendons grâce à Dieu.}

_{^{« Et moi, je suis le Chemin, la Vérité, et la Vie ».}}