LE DEBARQUEMENT DE NORMANDIE
« 6 juin 1944, un jour gris se lève sur la Manche dévoilant un spectacle sidérant. Jamais on n’avait vu pareille armada dans l’histoire de l’humanité ».
https://www.herodote.net/6_juin_1944-evenement-19440606.php
6 juin 44,
LA LUMIÈRE DE L’AUBE.
Le baiser de la libération.
https://histoire-image.org/etudes/baiser-liberation
Le Pont de la Rivière Kwai, roman d’aventure de Pierre BOULLE, paru en 1952, inspiré par son expérience d’ingénieur dans une plantation d’hévéas en Malaisie, a acquis une notoriété mondiale par son adaptation cinématographique. Le sujet est la construction d’un pont pendant la seconde guerre mondiale sous les ordres de l’armée impériale nippone, avec une main-d’oeuvre constituée entre autres de milliers de prisonniers de guerre occidentaux. Cette édification pharaonique coûtera la vie à des milliers de manoeuvres, comme pour le Canal de Suez, le Canal de Panama, Dubai, et autres chantiers.
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https://www.futura-sciences.com/sciences/personnalites/science-fiction-pierre-boulle-1523
1ère Guerre Mondiale.
11 Novembre
L’Armistice fut signé entre les Alliés et les plénipotentiaires allemands le 11 novembre 1918 dans le wagon du Maréchal Foch à 5 h 15 du matin en forêt de Compiègne, dans la clairière de Rethondes.
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Le Traité de Versailles, signé le 28 juin 1919 dans la Galerie des Glaces du Château de Versailles va acter de facto la fin officielle des combats. Selon certains, ce traité serait, de par le ressentiment allemand suscité par ses clauses, l’une des causes de la seconde guerre mondiale. Selon Winston CHURCHILL, « le choc de la défaite, l’effondrement des lois et de l’ordre établis firent endurer [ ] à Hitler une véritable « agonie morale qui consuma tout son être ». « En lui naquirent ces forces spirituelles, redoutables et démesurées, qui peuvent mener l’humanité aussi bien à son salut qu’a sa perte » (l’Orage approche). Il y a eu beaucoup de tentatives de justification de la barbarie nazie. Le refus de la défaite… William L. SHIRER dit aussi qu’Hitler était un « ancien vagabond autrichien » professant un antisémitisme constant. On met aussi en avant sa « mélancolie » après la mort de sa nièce, Geli Raubal, 23 ans, « suicidée », sous emprise, entretenant avec elle semble-t-il, une relation interdite selon plusieurs sources. 1945, les Alliés instaurent un Tribunal Pénal International punissant les crimes contre l’humanité.
QUAND ART ET HISTOIRE S’ENTRELACENT
Quelques Nymphéas et agapanthes
Entre le Matin Clair et le Soleil Couchant, on devine l’écoulement du temps. Pendant trente ans, Monet a posé son chevalet au bord de l’étang de sa propriété de Giverny et à peint les reflets et variations de la transparence de l’eau. Il fera donation à l’Etat des Nymphéas, exposés depuis 1927 à l’Orangerie des Tuileries.
Les Nymphéas : Soleil Couchant
Avec une grande acuité de vues, quand il apprit la signature du Traité de paix de Versailles en 1919, le maréchal FOCH fit observer : « Ce n’est pas une paix. C’est un armistice de vingt ans ».
2eme Guerre Mondiale.
Joséphine BAKER sur scène dans un cabaret à Paris pendant l’Occupation. Artiste engagée, agent du contre-espionnage dès 1939.
https://histoire-image.org/etudes/proces-nuremberg
L’UNIVERS CARCÉRAL
PRISON DE L’ESPRIT
PROFESSION : GANGSTER
Frank MORRIS et les deux frères John et Clarence ANGLIN.
LA LIBERTE A TOUT PRIX.
LA VIE EST SI PROCHE.
Un rocher mythique avec un air de paquebot.
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Dès leur arrivée sur l’île d’Alcatraz, dans la baie de San Francisco, la première pensée des prisonniers transférés était… l’Evasion… Se faire la belle. Devant eux, l’insolent panorama de la ville opulente de San Francisco baignée de lumière, sa rumeur joyeuse, à deux minutes à vol d’oiseau, l’ambiance de fête et de délires. Ici, la cellule en béton armé coupée du monde. A l’intérieur, des numéros matricules. Le paradis et l’enfer se télescopaient sans pitié. La liberté devenait l’ultime recours. Et beaucoup ont tenté leur chance, bravant l’impossible, creusant les murs à la petite cuiller, créant des radeaux de fortune, plongeant sans hésiter dans les eaux glaciales. Le pénitencier fédéral d’Alcatraz, modèle voulu de sécurité maximale bardé de miradors, traînait la réputation de sanctuaire inviolé de tous les temps, prison la plus redoutable d’Amérique, du fait des conditions inhumaines et leur impact sur la santé mentale des prisonniers.
En 1939, le nouveau procureur des Etats-Unis, Frank Murphy, dénonce le quotidien au pénitencier en affirmant : « Toute l’institution est propice à la psychologie susceptible de développer une sinistre attitude ambitieuse parmi les prisonniers ». Dans les années 1950, le code du « strict silence » est assoupli : les détenus ont enfin le droit de dire un mot, s’adonner à des activités artistiques, peinture, musique, jouer aux échecs dans un ersatz de cage dorée… Plus fort que ces chimères et droits illusoires, le rêve obsédant de la liberté, la vraie vie. S’envoler au dehors, comme les pélicans de la baie. Du fait des surcoûts de gestion, météorisation, acheminement de tout le nécessaire par bateau, y compris des millions de litres d’eau transportés faute d’eau douce dans les parages, le 21 mars 1963, sur décision du procureur général des Etats-Unis Robert Kennedy, la prison d’Alcatraz ferma ses portes définitivement. S’ajoutant aux motifs économiques susmentionnés, les tentatives d’évasion célèbres portant atteinte à la crédibilité des hautes instances pesèrent dans la décision. D’ailleurs, les enquêtes policières n’ont jamais abouti. On croit voir les évadés, ici et là, en Amérique latine, et ailleurs. La reconnaissance faciale authentifie des clichés de ces héros mythiques, fortifiant la légende.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9nitencier_f%C3%A9d%C3%A9ral_d%27Alcatraz
https://beyondthebridge.fr/alcatraz-rocher-de-legende-pour-prison-mythique
LES ANNÉES 20
LA PROHIBTION
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Après la première guerre mondiale, des années de prospérité ruissellent sur les États-Unis. Ce sont les « Années folles ». En même temps, la mafia prend son essor. Dans un contexte de moralisation des mœurs, de développement des ligues de tempérance luttant contre le commerce d’alcool, établissant lien de causalité entre la vente de boissons enivrantes et la violence, promulgation du XVIII ème amendement à la Constitution interdisant le commerce d’alcool, des empires sont bâtis autour du monde du jeu, les bars clandestins, la prostitution, la drogue, et vont engranger des bénéfices colossaux pour les gangsters, dont Al Capone est l’archétype, le patron du crime organisé, régnant en maître sur Chicago. Il fait même la couverture du Times. Il étend son influence grâce à des politiques relationnelles fondées sur la corruption, l’intimidation, le versement de généreux pots-de-vin aux juges, policiers, politiciens, douaniers, pouvant ainsi importer de tous les ports du monde ses produits de contrebande sans être inquiété. Le 14 février 1929, il est l’instigateur du Massacre de la Saint Valentin pour dissuader et endiguer l’ascension du clan rival. Son image commence à se ternir, et il sera envoyé au pénitencier d’Alcatraz, sous le seul chef d’inculpation de fraude fiscale, comme gracié de toute une centaine de crimes violents perpétrés pour défendre son fief et sa manne financière.
On prétend que cette conjoncture de la prohibition a permis à Joe Kennedy, le père du futur Président des Etat-Unis, de faire fortune.
22 NOVEMBRE 1963, DALLAS.
« J’AI RENDEZ-VOUS AVEC LA MORT »
d’Alan Steeger,
poème préféré de John Fitzgerald Kennedy.
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Septembre 2024.
Le 22 novembre 1963, John Fitzgerald Kennedy, 35ème Président des Etats-Unis, est assassiné. Les circonstances n’ont jamais été élucidées à ce jour. Plusieurs théories sont avancées, des faisceaux de présomption, mais pas de preuve. Le Président Joe Biden a consenti à des autorisations pour déclassifier des documents susceptibles d’éclairer les zones d’ombre, et résoudre l’énigme qui hante la mémoire de l’Amérique depuis des décennies. Le Congrès à voté pour les rendre publics. Cette transparence ne fait pas l’unanimité. Concernant la présidence de John F. Kennedy, elle a été brève mais prometteuse : il apparaissait comme un homme dynamique, progressiste, l’image d’homme moderne mise en avant ayant contribué à son élection face à Nixon, les débats télévisés entre deux candidats ayant fait émerger une photogénie bien pensée de sa personne, le look de l’un plus lumineux que l’autre. Le débat télévisé, une première dans l’histoire, la stratégie par l’image, la communication par le visuel, devenaient des éléments déterminants d’une élection présidentielle. Au niveau de l’action, il initia une politique favorable à l’intégration raciale, promotion et reconnaissance des droits civiques en relation avec le pasteur Martin Luther King, intégrationniste. Il voulut relever le défi spatial de l’astronautique soviétique en mettant sur orbite le programme Apollo, par sentiment d’émulation et envie de reconquérir le prestige américain. C’est l’époque de fortes tensions géopolitiques entre les deux blocs, les Etats-Unis et leurs alliés d’une part, puis l’Union des républiques socialistes et soviétiques (URSS) et ses Etats satellites d’autre part. Georges Orwell employa le terme de « Guerre froide » pour qualifier les relations entre les deux superpuissances. La course à l’espace pour contrer les russes connaît son apothéose en faveur des américains, grâce au budget colossal investi. John F. Kennedy s’engagea aussi dans le rééquilibrage des rapports avec l’Amérique latine, la lutte contre la pauvreté. S’il a impulsé la prospérité du pays, apporté une note de renouveau et un vent de liberté, il faut aussi noter des parfums de scandale enveloppant sa présidence. Mais la tragédie de sa mort les a un tant soit peu dissipés pour faire entrer John Fitzgerald Kennedy dans la légende. Si bien qu’on fantasme sur tous les bienfaits qu’il aurait apportés à sa nation dans le cadre d’un second mandat.
CONQUÊTE POUR L’ESPACE
Sur la visière de l’astronaute Buzz Aldrin se reflète l’image de Neil Armstrong, premier homme à avoir marché sur la lune.
L’EXPLORATION SPATIALE : EST-CE UN BIEN ?
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Beaucoup se demandent s’il est utile de dépenser autant d’argent dans des programmes spatiaux pour savoir si la vie a précédemment existé sur la Lune ou sur Mars, ou comment justifier l’investissement de milliards de dollars pour aller dans l’espace, compte tenu de la misère et de la malnutrition des humains sur terre. Le séjour sur la Lune a-t-il été fructueux ? Un grand bon en avant ou un grand bon en arrière ? Des sondes qui s’écrasent, déchets nucléaires, pollution de l’espace. Après avoir détérioré la planète terre, peut-être de façon irréversible, on a visé la Lune, puis Mars, puis envisagé les promenades touristiques de milliardaires dans l’Espace, car les merveilles qu’offre notre planète ne suffiraient plus à nous éblouir et nous satisfaire. Ernst Stuhlinger, scientifique essaie de justifier ces investissements : selon lui, toute la connaissance technique acquise par le développement de systèmes de grande précision pour la fabrication de composants d’un vaisseau spatial, conforme à un cahier des charges exigeant, peut être recyclée pour des applications dans des technologies terrestres. La télémédecine, l’électroménager, la communication, les bateaux, avions, prévisions météorologiques, et plein d’autres applications. Il argumenté que les retombées du vol dans l’espace, avec les techologies nouvellement acquises, sont bien plus supérieures que le budget alloué pour l’exploration spatiale et le coût de son implémentation. Pourquoi la recherche scientifique doit-elle passer par un programme autour des astronautes ? Selon Ernst Stuhlinger, les hommes, pour créer, sont plus motivés dans le cadre d’un projet ambitieux comme celui du voyage sur la Lune, donnant ainsi le meilleur d’eux-mêmes. L’exploration spatiale serait donc un moteur très fort pour susciter l’engagement scientifique.
Même si certains pensent que tous ces voyages dans l’espace s’apparentent à une course pour supplanter et évincer l’autre.
Une course uniquement inspirée par le désir du prestige.
En tout cas, cette course spatiale n’est plus un Rêve commun.
Margaret Hamilton, mathématicienne, ingénieure système, première femme programmeur codeur, a conçu le logiciel embarqué à bord des vaisseaux de la mission Apollo 11. Elle a jeté les bases de l’informatique moderne.
Premier alunissage au monde. 20 juillet 1969, 20 h 17 min 42 s (temps universel). Après un vol de 102 h 46 min, le temps d’effectuer une batterie de tests, ils sortent de leur capsule 6 heures plus tard. « Le sol ressemblait à de la poudre de charbon ».
That’s one small step for a man, one giant leap for mankind. (Un petit pas pour l’homme, un bond de géant pour l’humanité). Neil Armstrong.
https://momentsdhistoire.fr/le-gangster-al-capone
